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OSEZ LE FÉMINISME

Le militantisme  

 

L’association Osez le Féminisme a vu le jour le 5 avril 2009 suite aux coupes budgétaires prévues pour le Planning familial. Aujourd’hui, plus de 26 antennes sont réparties dans toute la France. Cet organisme abolitionniste lutte contre le mécanisme professionnel qui exploite les femmes, notamment dans le système prostitueur.  

 

Leurs actions par rapport à la prostitution et à la traite des femmes sont multiples. L’antenne messine Osez le Féminisme 57 agit pour la sensibilisation autour de cette exploitation de personnes et également dans l’information de leurs droits.

 

Pour comprendre son positionnement et son regard sur cette nouvelle loi, nous avons rencontré Juliette, co-présidente de OLF57 autour d’un thé.

Pour elle et l’association, la prostitution est un marché colossal, néolibéral, extrêmement violent qui brasse des bénéfices aux mains des grandes mafias, qui sont des réseaux de traite. Ce sont eux, « ces criminels » qui vont prendre l’argent des prostituées. Voilà pourquoi ils se battent, pour l’abolition du système prostitueur.

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"Le scénario à la jeune et jolie qui assouvit un fantasme, je n'y crois pas trop."

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Rendre audible l’abolition de la prostitution n’est pas chose facile. Mais cette nouvelle loi permet d’ouvrir la dénonciation pour tous, ainsi que le débat à ce sujet, qui était un vrai tabou jusqu’à présent.

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"On arrive à dire que la marchandisation ce n'est pas quelque chose de normal?"

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Au niveau national, Osez le Féminisme considère cette loi comme un succès. Mais ce qu’il manque à leurs yeux ce sont les moyens mis en place par le gouvernement. Les associations féministes ont peu de moyens, voire pas assez.

Le changement complet de raisonnement est tout de même remarqué par l’organisme. Sous Sarkozy le racolage était puni par la loi, maintenant les clients sont pénalisés par contraventions. « Ce ne sont pas aux femmes de porter la responsabilité de leur propre exploitation » s’indigne Juliette.

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"Le droit de dénoncer des clients agresseurs." 

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Pour Juliette, cette loi est donc un pas en avant pour l’abolition de la prostitution mais ce n’est pas encore suffisant. « On n’a pas le permis de violer » conclut-elle.

OLF - Juliette, coprésidente
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OLF - Juliette, coprésidente
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OLF - Juliette, coprésidente
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